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NOTRE TANNERIE
200 ANS DE SAVOIR-FAIRE
200 ANS DE SAVOIR-FAIRE
Tannerie à son origine, Chapal a passé les cent premières années de son existence à perfectionner son savoir-faire dans l’art de créer des cuirs d’exception. Ce n’est seulement au début du 20ème siècle que Chapal commença à confectionner des vestes en cuir, avec le même attachement à l’excellence de la qualité artisanale. De nombreux connaisseurs à travers le monde ont fait confiance aux produits Chapal, parmi lesquels les armées françaises et américaines, maisons de couture et célébrités.
Au fil des années, la Maison n’a cessé de prouver son goût pour la perfection et le travail bien fait à travers une production minutieuse et rare. Chaque jour, quelques dizaines de petites mains magiques démontrent un savoir-faire exceptionnel et des traditions ancestrales propres à la Couture française. La fabrication Chapal apporte ses qualités et son individualité qui donnent aux produits cette personnalité que l’on qualifie d’artisanale.
A l’inverse de la grande majorité des cuirs, dont la partie supérieure – la fleur – est poncée puis recouverte, afin d’en masquer les défauts, sur les cuirs Chapal, la fleur est laissée intacte, préservant ainsi son toucher et sa douceur exceptionnels. On parle donc de cuirs pleine fleur. C’est pourquoi certaines marques du temps, rides, ou imperfections sont parfois visibles, ce qui paradoxalement est le signe d’un cuir de grande qualité, et surtout confère aux produits Chapal une âme si particulière. C’est ce qui caractérise l’artisanat.
Pour donner vie à l’une de nos vestes, par exemple la veste 1914, l’artisan va utiliser douze peaux de mouton, élevés en France dans la région des Causses où ils paissent en liberté dans les montagnes pour se nourrir. C’est la raison pour laquelle leurs peaux sont naturellement résistantes. Le tannage s’effectue dans de grandes cuves où l’on sépare la laine du cuir. Les peaux sont écharnées, trempées dans des bains d’acide que l’on appelle « pickle ». Hors des bains, elles restent plusieurs jours, voire semaines, et se bonifient. Alors intervient le tannage à proprement parler, stabilisant définitivement la peau qui devient cuir. Les cuirs sont ensuite travaillés pour nettoyer la partie chair dite « velours » ; le côté fleur est lissé pour lui donner sa brillance. Pour la mise en teinture, ils sont plongés dans des tonneaux d’eau, de colorant et de nourriture, procédé qui peut être répété de nombreuses fois pour parvenir au résultat escompté. Les cuirs sèchent ensuite naturellement, à l’air libre, avant de recevoir leur finition. Plusieurs résultats peuvent être obtenus avec une même peau : cuir velours, lisse, plastifié, etc. C’est seulement après ces nombreuses heures de travail, résultat d’un savoir-faire presque bi-centenaire, que le cuir va passer entre les mains du coupeur, qui va les trier en fonction de leur épaisseur, leur taille, et leur couleur.
A une époque à laquelle les cuirs de premier choix deviennent une ressource rare, préserver son savoir-faire de tanneur est la meilleure façon pour Chapal de s’assurer que ses produits seront toujours de la plus grande qualité.
NOS ATELIERS
CRÉER DES VESTES POUR LA PROCHAINE GÉNÉRATION
CRÉER DES VESTES POUR LA PROCHAINE GÉNÉRATION
Du tannage des cuirs aux finitions de la veste — aussi appelé le bichonnage — chaque étape est faite dans notre manufacture de Crocq, en France. Non seulement les cuirs sont l’objet de la plus grande attention mais le processus de fabrication est également unique. Le coupeur est en charge de sélectionner les
peaux, en fonction de leur qualité, leur couleur, et leur taille. Ensuite la bûche — les cuirs préparés, la doublure, les accessoires métalliques… — est transmise à un unique artisan qui sera responsable de sa veste jusqu’à ce qu’elle soit entièrement terminée et contrôlée.
C’est ce qui fait que chaque veste réalisée dans notre atelier acquiert ce que l’on appelle un parfum d’authenticité.
Après le tannage, les cuirs passent entre les mains expertes du coupeur qui classe chaque peau selon sa teinte, son épaisseur, sa qualité. Ensuite, avec une lame et des patrons de coupe, il commence son travail : pour une veste, il lui faudra couper et préparer 32 empiècements de cuir différents. Une marque, un reflet plus foncé, ou encore une ride, deviendront le détail qui fait de la veste une pièce unique. La mécanicienne prend ensuite le relais : elle contrôle si tous les morceaux de cuir ont bien été crantés, puis pose une bande de toile thermo-collante sur les contours des morceaux pour rigidifier les coutures, fait les ouvertures de poches, puis assemble la doublure.
La même couturière commence alors le montage des 32 empiècements de cuir à la machine à coudre. C’est elle qui confectionnera le blouson dans son intégralité. La particularité de son travail veut que les morceaux soient cousus à l’envers. Le fil est constitué à 50% de polyester pour la résistance et 50 % de coton pour son aspect naturel. 40 mètres de fil sont nécessaires à la confection de la veste 1914. La durée du montage seul est d’environ douze heures. Un premier contrôle est assuré lors de la pose des boutons en corne. La doublure est brossée, repassée, les queues de fils coupées, etc. Intervient alors la vérification définitive, tâche excessivement importante car elle révèle l’ensemble de la fabrication. Le coupeur va contrôler le produit fini, lui donner sa patine en le repassant, frotter les coutures et signer le bon de sortie.
Minutieusement emballée et protégée, la veste sera ensuite expédiée à son destinataire quelque part à l’autre bout du globe.